La dépendance au tabac :
causes, risques et méthodes d’arrêt
Chaque année en France, le tabac est responsable d’environ 75 000 décès. Si les conséquences de la cigarette sur la santé sont bien connues, la dépendance reste pourtant difficile à éradiquer.
Quels sont les mécanismes et les risques de l’addiction à la cigarette ?
Quelles sont les méthodes d’arrêt les plus efficaces ?
Quelles sont les causes de la dépendance à la cigarette ?
Pour comprendre la dépendance au tabac, il faut distinguer deux types de causes et de mécanismes :
Les causes psychosociales du tabagisme, qui expliquent pourquoi un individu commence à fumer
Les mécanismes physiologiques de la dépendance, qui expliquent pourquoi il est si difficile d’arrêter de fumer.
Causes psychosociales
Tout d’abord, il faut savoir que le tabac doit son triste succès à sa fonction psychologique et sociale. Pour beaucoup de fumeurs, la cigarette représente :
Un moyen de combler l’ennui ou la solitude
Un facteur d’intégration sociale, surtout à l’adolescence
Un moyen de gérer le stress, notamment au travail
Un facteur de plaisir ou de détente
Bien souvent, l’addiction au tabac s’installe dans une période de doute ou de manque de confiance en soi. Assez rapidement, l’acte de fumer devient une béquille psychologique voire un rituel quotidien : le fumeur a l’impression qu’il ne peut ni travailler, ni clore ses tâches quotidiennes, ni se rendre à un rendez-vous sans une cigarette. Cette dimension rituelle et psychologique est renforcée par la dépendance physique au tabac.
La dépendance physique au tabac
C’est la nicotine, molécule psychoactive contenue dans le tabac, qui est responsable de la dépendance physique à la cigarette. Lorsque nous fumons, la nicotine ne met que quelques secondes à atteindre le cerveau, où elle prend la place des endorphines, les fameuses “hormones du bien-être”. D’où la sensation de détente et de plaisir éprouvée par le fumeur.
Ce mécanisme a pour conséquence de rendre le cerveau paresseux: en effet, la nicotine se substitue à la production naturelle d’endorphines, assurée par une zone précise du cerveau, l’hypothalamus. A terme, l’hypothalamus dépend de la nicotine pour libérer des endorphines : cela se traduit par une dépendance physique à la cigarette, d’où découlent les symptômes de manque ressentis lors du sevrage : anxiété, irritabilité, troubles du sommeil et de l’appétit…
Il est important de noter que la dépendance physique n’est pas une fatalité. Ce phénomène est toujours réversible, à condition de choisir une méthode d’arrêt efficace.
Quels sont les risques du tabagisme sur la santé ?
La dépendance au tabac est un véritable problème de santé publique. En effet, la cigarette est impliquée dans bon nombre de maladies graves, et contribue à la réduction de l’espérance de vie. Voici les principaux risques liés à la cigarette :
Tabac et cancer
Le tabagisme actif est responsable de 80 à 90% des cancers du poumon en France. Si le lien entre tabac et cancer du poumon est bien connu, il faut savoir que la cigarette multiplie également le risque de souffrir d’autres cancers : bouche, gorge, sein, estomac, pancréas, prostate, col de l’utérus…Cela s’explique principalement par les goudrons, les substances cancérigènes présentes dans la fumée du tabac.
Tabac et maladies cardio-vasculaires
Le tabac fait partie des premiers facteurs de risque expliquant la survenue de maladies cardio-vasculaires. Cela se manifeste d’abord par une diminution des capacités cardiovasculaires lors de l’effort : essoufflement, diminution des capacités musculaires par baisse de l’oxygénation. A terme, le tabagisme multiplie sérieusement les risques de souffrir d’hypertension, d’un infarctus du myocarde ou encore d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
Pathologies respiratoires
L’insuffisance respiratoire et la bronchopneumopathie obstructive (BPCO) sont d’autres maladies liées au tabac. En effet, 80% des cas de BPCO sont causés par la cigarette. Fumer augmente également l’intensité et la fréquence des crises d’asthme chez les personnes atteintes. Enfin, c’est aussi un facteur de risque pour le développement des formes graves du Covid-19.
Autres troubles et pathologies liés au tabagisme
Parmi les nombreux troubles et pathologies favorisés par le tabagisme, on peut aussi mentionner :
La stérilité
Certaines maladies bucco-dentaires comme la parodontite
Certaines pathologies digestives comme la maladie de Crohn
Les maladies de peau
Certaines maladies auto-immunes comme le lupus
Enfin, il est fortement déconseillé de fumer pendant la grossesse,
en raison du risque de fausse couche, de retard de croissance intra-utérin et de naissance prématurée.
Comment savoir si la méthode
de luxopuncture Ciggy Free est faite pour moi ?
La dépendance au tabac n’est jamais irréversible, quel que soit le nombre de cigarettes que vous fumez. Aujourd’hui, plusieurs méthodes de sevrage tabagique existent pour se libérer de cette addiction, et retrouver une santé optimale.
Substituts nicotiniques
Les substituts nicotiniques se présentent sous plusieurs formes : gommes à mâcher, patchs à appliquer sur la peau, timbres, comprimés…Ces produits diminuent l’envie de fumer en faisant parvenir la nicotine au cerveau sans passer par les poumons. Toutefois, malgré leur efficacité, ils ne règlent pas la dépendance à la nicotine : les patchs et autres gommes doivent être considérés comme un traitement de transition, avant l’abstinence totale à la nicotine.
Médicaments
Des médicaments existent pour traiter l’addiction à la nicotine. Les plus fréquemment prescrits sont le Champix et le Zyban. Le Champix agit directement au niveau du cerveau, sur les récepteurs nicotiniques ; mais il n’est pas sans effets secondaires, les plus fréquents étant les nausées et les troubles du sommeil. Quant au Zyban, il s’agit à l’origine d’un antidépresseur. Là encore, ce produit s’accompagne d’effets secondaires non négligeables : notamment les insomnies et les troubles neurologiques.
Accompagnement professionnel
Les personnes ayant besoin d’être soutenues dans leur démarche peuvent se faire accompagner par un tabacologue, un psychologue ou un hypnothérapeute. L’objectif de ces accompagnements est de traiter les causes de la dépendance au tabac, qui sont essentiellement psychologiques. Ces thérapies présentent l’avantage d’aider l’individu sur le plan psychologique, et de traiter son terrain addictif. Cela dit, l’accompagnement est souvent long, sur plusieurs mois au moins.
Méthodes naturelles
Ces dernières années, un nombre croissant de personnes ont eu recours aux méthodes naturelles pour arrêter de fumer. Parmi les plus connues et les plus efficaces, on peut mentionner l’aromathérapie, la phytothérapie, l’auriculothérapie, l’acupuncture ou encore la luxopuncture. Ces méthodes présentent l’avantage d’être inoffensives, sans effets secondaires, et d’améliorer la gestion du stress, un facteur clé de la réussite de votre sevrage tabagique.
La méthode Ciggy Free
La méthode Ciggy Free fait partie des méthodes naturelles pour traiter la dépendance au tabac. Elle est sans effet secondaire, et permet aux fumeurs d’arrêter dès la fin de la séance. A la différence des autres techniques, la méthode Ciggy Free a été spécialement élaborée pour le sevrage tabagique et pour diminuer le stress : elle utilise un appareil à infrarouge pour stimuler pas moins de 29 points réflexes, ce qui a pour effet, entre autres, de provoquer la libération d’endorphines par l’hypothalamus. Ainsi, la sensation de manque et les difficultés liées au sevrage sont grandement diminuées, dès la première séance. La diminution du stress obtenue grâce au traitement Ciggy Free facilite aussi grandement l’arrêt du tabac.
Bon à savoir :
Les bienfaits de l’arrêt du tabac à court, moyen et long terme
La motivation est un élément clé pour arrêter de fumer. Vous hésitez ? Sachez que l’arrêt du tabac est bénéfique dès le premier jour :
24 heures
24 heures après la dernière cigarette, votre organisme ne contient plus de nicotine
Quelques jours
Au bout de quelques jours, votre respiration s’améliore, tout comme votre goût et votre odorat
Quelques semaines
En quelques semaines, le risque d’infarctus lié au tabac diminuee
3 mois
Au bout de 3 mois sans fumer, vos capacités respiratoires à l’effort s’améliorent, ce qui se ressent dans vos performances sportives
1 an
Après 1 an sans cigarette, votre risque d’AVC devient égal à celui d’une personne n’ayant jamais fumé
10 ans
Après 10 ans, le risque de cancer a nettement diminué, et se rapproche de celui d’une personne n’ayant jamais fumé