Pour un certain nombre de personnes, l’arrêt du tabac est synonyme d’anxiété. Lorsque celle-ci ne fait pas partie du terrain psychologique du fumeur, elle est un symptôme de sevrage assez courant, pouvant rendre l’arrêt particulièrement difficile. Pourtant, l’anxiété liée à l’arrêt du tabac n’est jamais une fatalité. Avec quelques bons outils et habitudes à mettre en place, il est tout à fait possible d’arrêter de fumer en restant serein !
Pourquoi est-on anxieux lors d’un sevrage tabagique ?
La dépendance à la cigarette est principalement liée à la nicotine, molécule psychoactive présente dans la fumée du tabac.
Chez le fumeur, cette molécule agit sur le cerveau en se substituant aux endorphines, des neurotransmetteurs essentiels qui produisent une sensation de bien-être. Assez rapidement, ce mécanisme rend le cerveau paresseux, poussant le fumeur à rechercher automatiquement la nicotine pour se détendre et soulager son stress : c’est ainsi que se forme une dépendance aussi bien physique que psychologique.
Ce phénomène explique aussi pourquoi, lorsque nous essayons d’arrêter de fumer, un certain nombre de symptômes de sevrage apparaissent. Privé de nicotine, le cerveau réagit en manifestant notamment :
Une plus grande sensibilité au stress
Des troubles du sommeil et/ou de l’appétit
De l’anxiété et une certaine irritabilité
Conditionné à utiliser la nicotine pour se réguler, le fumeur perçoit la cigarette comme la seule solution pour soulager ces états désagréables. Cela explique le risque de rechute, surtout pendant les premières semaines d’arrêt.
Par ailleurs, un certain nombre de fumeurs ont un terrain anxieux, qui se manifeste avec une force accrue lorsqu’ils tentent d’éliminer la cigarette, dont on connaît la fonction de “béquille” psychologique. Heureusement, des solutions existent pour arrêter de fumer même lorsqu’on est anxieux, et traverser cette période dans un état plus calme et confiant.
5 conseils pour réduire l’anxiété lors de l’arrêt du tabac
Que votre anxiété se soit manifestée suite à l’arrêt du tabac, ou que vous ayez déjà un terrain anxieux, voici 5 conseils à suivre pour diminuer ce symptôme et augmenter les chances de réussite de votre sevrage.
01
Pratiquer une activité physique
L’activité physique est sans doute la meilleure habitude à prendre ou à reprendre lorsqu’on arrête de fumer. En effet, le sport est connu pour favoriser la sécrétion d’endorphines, les hormones du bien-être inconsciemment recherchées par le fumeur. Or les endorphines ont un effet anxiolytique, qui se maintient plusieurs heures après l’effort. Elles instaurent un état de détente et d’euphorie, favorable à la diminution des comportements compulsifs. Ainsi, l’activité physique régulière permet de faciliter le sevrage, tout en ayant d’autres bienfaits sur la santé.
02
Choisir une méthode de relaxation
Pour lutter contre l’anxiété et les autres symptômes de sevrage (troubles du sommeil, stress), on recommande souvent de pratiquer une activité relaxante. Les possibilités sont nombreuses : yoga, qi gong, méditation, relaxation, ou même une activité artistique permettant de se recentrer. Un certain nombre d’études ont notamment montré l’efficacité de la méditation de pleine conscience sur la diminution des troubles anxieux. De manière générale, toutes les disciplines apaisantes créent un climat mental favorable à la maîtrise de soi et à l’atteinte de ses objectifs.
03
Choisissez bien votre méthode de sevrage tabagique
Lorsqu’on arrête de fumer, il peut être tentant de remplacer le tabac par d’autres substances addictives comme le sucre, le café ou encore l’alcool. Pourtant, malgré le soulagement très temporaire qu’ils procurent, ces produits contribuent à la dérégulation du système nerveux, ce qui se traduit notamment par une augmentation de l’anxiété. On recommande donc aux personnes anxieuses qui arrêtent de fumer de diminuer les excitants, afin de créer un état de calme favorable au sevrage.
04
Choisir une méthode de sevrage tabagique adaptée
Si vous êtes anxieux(se) ou stressé(e), la meilleure chose à faire pour arrêter de fumer est de choisir une méthode de sevrage adaptée, favorisant la régulation du système nerveux. En effet, agir sur le système nerveux permet d’intervenir en amont de la dépendance, sur le terrain qui la favorise. Parmi toutes les techniques envisageables, les méthodes douces pour arrêter de fumer sont sans doute celles qui conviennent le mieux aux personnes anxieuses.
Pour l’anxiété, la méthode de sevrage Ciggy Free est particulièrement adaptée. Inspirée de la luxopuncture, cette technique consiste à stimuler 29 points réflexes grâce à un appareil à infrarouge. Ces stimulations agissent sur le système nerveux autonome, ce qui facilite l’arrêt de la cigarette en diminuant l’anxiété, le stress et les troubles de l’appétit.
05
Prendre du bon temps
L’arrêt du tabac est un véritable changement de vie, qui demande de la discipline ainsi qu’un bon état d’esprit. Chez certaines personnes, cette période est synonyme d’isolement, surtout lorsque l’entourage est constitué de fumeurs. Lorsqu’on est anxieux ou sensible au stress, ces changements peuvent être déstabilisants ! C’est pourquoi il est conseillé de s’accorder du bon temps au quotidien, que ce soit grâce à des sorties entre amis, par la pratique d’une activité passion, ou par toute activité saine qui procure du plaisir. En effet, la détente et les loisirs favorisent l’équilibre nerveux, augmentent le bien-être général, et diminuent la sensation de dépendance à la cigarette ainsi qu’à tous types de produits.
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