Lorsqu’on arrête de fumer, il est courant de prendre quelques kilos, une éventualité qui peut entraver la motivation de certains. Pourtant, s’il est vrai que le sevrage tabagique peut entraîner une prise de poids, celle-ci n’est pas inéluctable, et peut être évitée grâce à quelques bonnes habitudes.
Dans cet article, le point sur les causes de la prise de poids quand on arrête de fumer, et quelques conseils efficaces pour éviter ces kilos en trop.
Pourquoi l’arrêt du tabac peut-il entraîner une prise de poids ?
Dans les mois qui suivent l’arrêt de la cigarette, les anciens fumeurs prennent en moyenne 4 à 5 kilos. Cela peut s’expliquer par le rééquilibrage du métabolisme, auquel s’ajoute un réflexe psychologique de compensation par la nourriture. Des mécanismes courants, mais qui peuvent être contournés !
L’arrêt de la cigarette modifie le métabolisme
Ce n’est un secret pour personne : la nicotine contenue dans la cigarette stimule le métabolisme, ce qui entraîne une dépense énergétique. Ainsi, les fumeurs ont généralement un poids inférieur à celui des non fumeurs de même sexe et du même âge, et inférieur à leur propre poids de forme. Inversement, lorsqu’on arrête de fumer, le métabolisme revient à la normale, ce qui peut entraîner une prise de poids dans les premiers mois d’arrêt.
Notez que l’action de la nicotine sur le métabolisme est artificielle, car elle repose sur une stimulation du système nerveux sympathique ; la dépense énergétique induite par la cigarette n’est donc pas un bienfait, mais le résultat d’un déséquilibre !
Arrêter de fumer augmente l’appétit
La cigarette a un effet coupe-faim bien connu. Lors d’un sevrage tabagique, cet effet disparaît et l’appétit revient à la normale, ce qui pousse la plupart des ex-fumeurs à augmenter leurs portions alimentaires. Par ailleurs, les goudrons et autres produits chimiques contenus dans la cigarette altèrent les papilles gustatives, ce qui se traduit par une diminution du goût et de l’odorat. Lorsque vous arrêtez de fumer, les aliments retrouvent toute leur saveur, ce qui peut stimuler l’appétit et la gourmandise !
Un comportement de substitution
Enfin, il ne faut pas oublier le facteur psychologique. Pour beaucoup de fumeurs, la cigarette est un réflexe anti-stress ou anti-ennui, voire un plaisir dont l’abandon génère de la frustration. Par conséquent, l’arrêt du tabac les prive d’une habitude qu’ils vont chercher à compenser par une activité semblable, comme le grignotage. Fumer étant un geste oral, on comprend pourquoi la cigarette est souvent remplacée par la consommation de bonbons et de petites collations. Pour éviter ce comportement de substitution, la gestion du stress et des émotions est primordiale.
Arrêt du tabac et prise de poids : que faire pour arrêter de fumer sans grossir ?
Malgré ces différents facteurs, une personne sur trois parvient à arrêter de fumer sans grossir[1]. En effet, ni la psychologie ni le métabolisme ne sont inchangeables ! Grâce à quelques habitudes simples et efficaces, il est toujours possible de créer les conditions favorables à un sevrage tabagique sans prise de poids.
[1] Source : Tabac Info Service https://pro.tabac-info-service.fr/var/tis/storage/original/application/bc709b8d628111f7df742ffc4a82bc14.pdf
Arrêter de fumer sans prendre de poids grâce à l’alimentation
La meilleure chose à faire pour éviter de prendre du poids est d’avoir une alimentation saine. Attention cependant, car on a vite fait d’interpréter “alimentation saine” comme synonyme de privation. Or, c’est un raccourci à éviter, surtout dans le cadre du sevrage tabagique ! En effet, l’arrêt de la cigarette engendre déjà de la frustration ; par conséquent, ajouter à celle-ci en se privant de nourriture est risqué, car on augmente le risque de “craquer” soit sur la cigarette soit sur la nourriture. Ainsi, on veillera en priorité à se nourrir de tout, avec des quantités généreuses de fruits et légumes, mais sans s’interdire les aliments “plaisir”…tout en restant raisonnable !
Arrêter de fumer sans grossir grâce au sport et aux endorphines
Comme l’arrêt du tabac tend à ralentir le métabolisme, un bon moyen de compenser sainement cet effet est d’augmenter vos dépenses énergétiques. Là encore, pas de recette miracle, le sport est votre meilleur allié ! Le bien-être psychologique étant une clé de réussite pour arrêter de fumer, nous vous conseillons de choisir une activité que vous aimez et qui vous stimule : par exemple, si vous aimez les grands espaces, préférez le vélo ou la randonnée au sport en salle.
Le sport présente un autre avantage : il stimule la libération d’endorphines, l’hormone du bonheur qui fait souvent défaut aux ex-fumeurs en période de sevrage. En effet, lorsqu’on fume depuis un certain temps, le cerveau finit par dépendre de la cigarette pour sécréter cette hormone, ce qui se traduit par l’impression de devoir fumer pour être heureux. Il faut donc réapprendre à votre cerveau à libérer des endorphines en autonomie, ce qui est précisément l’avantage de Ciggy Free, une méthode de sevrage tabagique inspirée de la luxopuncture. En stimulant le cerveau de manière indolore et parfaitement inoffensive, Ciggy Free vous aide à produire des endorphines sans stimulus extérieur, ce qui réduit non seulement la dépendance à la cigarette, mais aussi le besoin de compenser par la nourriture, un “mauvais réflexe” favorisé par le manque d’endorphines. Ce mécanisme explique pourquoi les personnes qui arrêtent de fumer avec Ciggy Free ne prennent pas de poids, et sont globalement plus détendues. Aucun symptôme de sevrage n’est inévitable !