Le cancer du poumon est la maladie grave la plus étroitement liée au tabagisme ; en effet, celui-ci est responsable d’au moins 80% des cas diagnostiqués. Dans cet article, focus sur les mécanismes en cause dans le développement du cancer du poumon lié à la cigarette, et sur les risques auxquels s’exposent les fumeurs.
Comment le tabac provoque-t-il le cancer du poumon ?
Avec plus de 7000 substances chimiques dont au moins 70 reconnues comme cancérogènes, la fumée de cigarette est un véritable cocktail toxique pour votre organisme, en particulier pour le système respiratoire. En effet, chaque fois que vous fumez, ces substances pénètrent dans les voies respiratoires et affectent les cellules qui tapissent les parois pulmonaires. Plusieurs mécanismes expliquent le lien entre cigarette et cancer du poumon :
Les substances cancérogènes de la cigarette causent des dommages au niveau de l’ADN, affectant aussi bien les gènes suppresseurs de tumeurs (comme le gène TP53) que les gènes disent oncogènes (qui favorisent la croissance anarchique des cellules).
La fumée de cigarette déclenche une réaction inflammatoire chronique au niveau des voies respiratoires, en particulier des poumons. Or, plusieurs études ont montré qu’un terrain inflammatoire favorise la croissance des tumeurs cancéreuses.
Certaines substances contenues dans la cigarette perturbent l’activité des macrophages, des cellules impliquées dans la réponse immunitaire liée au cancer.
En somme, le tabac entraîne tout un ensemble de mutations génétiques dans les cellules pulmonaires, créant un terrain instable favorable au cancer. L’inflammation chronique des voies respiratoires accentue la fragilité des poumons, et diminue la capacité des cellules à se défendre face à la maladie.
Il est à noter que le risque de cancer du poumon ne concerne pas uniquement les fumeurs, mais aussi les personnes exposées au tabagisme passif.
Tabagisme et cancer du poumon : les chiffres

En France, près de 80% des cancers du poumon sont causés par le tabac ; les études effectuées dans d’autres pays montrent des taux généralement compris entre 70 et 90%. Par ailleurs, la probabilité de développer un cancer du poumon est 10 à 20 fois plus élevée chez un fumeur que chez un non fumeur. Il existe donc un lien étroit entre tabagisme et cancer du poumon, bien que la pathologie puisse aussi être influencée par d’autres facteurs comme l’exposition à l’amiante. Le risque de cancer augmente avec le nombre de cigarettes fumées et le nombre d’années de dépendance ; en revanche, le tabac est toxique dès la première cigarette, il n’existe donc pas de seuil de tolérance en-dessous duquel vous n’encourez aucun risque.
Quant au tabagisme passif, il est associé à une augmentation de 20 à 30% du risque de cancer du poumon. La dépendance à la cigarette impacte donc non seulement le fumeur, mais aussi son entourage.
Il est à noter que la cigarette augmente aussi le risque de nombreux autres cancers : en particulier ceux des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx et pharynx, oesophage), du sein, de la vessie ou encore du côlon. Au total, le tabac a été identifié comme facteur de risque impliqué dans 17 cancers différents.
Effets de l’arrêt du tabac sur le cancer du poumon
Après de nombreuses années passées à fumer, certaines personnes pensent qu’il est trop tard pour inverser les effets du tabagisme sur leur santé. Pourtant, rien n’est moins vrai, en particulier en ce qui concerne le cancer du poumon. En effet, 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue de moitié. Par ailleurs, dès 72 heures sans fumer, la fonction respiratoire commence à s’améliorer, grâce à l’élimination du mucus par les bronches. Au fil des mois et des années, le risque de maladie respiratoire et de cancer ne cesse de diminuer, et ce même si vous étiez fumeur depuis plusieurs décennies.
On peut aussi se demander s’il est utile d’arrêter de fumer après un diagnostic de cancer du poumon. Là encore, la réponse est oui ! En effet, d’après une étude parue dans le British Journal of Cancer en 2017, le sevrage tabagique diminue de 18% le risque de mortalité chez les patients atteints d’un cancer du poumon. Par ailleurs, le fait d’arrêter de fumer contribue à l’amélioration de la qualité de vie, du bien-être psychologique et de l’état de santé général des patients, qui sont des paramètres clé pour maximiser les chances de guérison d’un cancer.
Vous êtes décidé(e) à arrêter de fumer pour préserver votre santé ? Chez Ciggy Free, nous vous aidons à arrêter grâce à une méthode de luxopuncture spécialement conçue pour le sevrage tabagique. N’attendez plus pour prendre rendez-vous à Lyon, Saint-Etienne ou Lausanne !