Bien que d’autres composantes entrent en jeu, la motivation est un élément clé de réussite quand on arrête de fumer. Que vous souhaitiez arrêter pour votre santé, pour protéger vos proches ou encore pour faire des économies, toutes les raisons sont bonnes du moment qu’elles vous motivent suffisamment.
Dans cet article, focus sur 5 questions à se poser quand on arrête de fumer, afin de mieux connaître ses propres motivations et les renforcer.

01 – J’arrête de fumer pour moi ou pour quelqu’un d’autre ?
Quand on décide de se libérer du tabac, il est important de le faire pour soi-même, ce qui n’empêche pas l’entourage de jouer un rôle d’encouragement. En effet, la motivation constitue la base de votre démarche ; or, toute décision qui répond à une pression extérieure (pression du conjoint, d’un groupe d’amis ou d’un membre de la famille) repose sur une base instable qui risque de s’effondrer à la moindre difficulté ; dès que votre relation change avec la personne, la tentation de fumer risque de revenir en force et de saper vos efforts. Au contraire, arrêter de fumer pour soi permet d’ancrer cette décision dans un système de valeurs personnelles (par exemple, liberté et bien-être) et de vivre l’arrêt comme un choix positif, non comme une privation imposée.
02 – Pourquoi arrêter de fumer est important pour moi ?
Protéger votre santé et celle de votre entourage
Donner l’exemple pour vos enfants
Améliorer votre souffle pour courir
Économiser de l’argent chaque mois…

Si vous avez des objectifs spécifiques qui ne sont pas dans cette liste, n’hésitez pas à les ajouter ! L’idée est de transformer l’arrêt du tabac en un projet personnel motivant, qui s’inscrit dans votre système de valeurs et dans vos objectifs de vie. Cette boussole intérieure vous aidera à rester sur la bonne voie malgré les tentations. Pour renforcer la motivation, n’hésitez pas à noter vos objectifs sur un papier ou sur votre smartphone afin de les relire régulièrement.

03 – M’arrive-t-il de ne pas apprécier la cigarette ?
La motivation fonctionne par le positif (ce que je cherche à obtenir) mais aussi par le négatif (ce dont je ne veux plus pour moi-même). Pour la renforcer, demandez-vous ce que vous n’appréciez pas dans le fait de fumer. En plus de l’impact sur la santé à long terme, passez en revue les effets immédiats de la cigarette qui vous déplaisent : il peut s’agir de l’odeur qui reste sur les vêtements, de la mauvaise haleine, ou encore du caractère compulsif de l’envie de fumer. Plus vous conscientisez ces aspects déplaisants de la dépendance, plus vous renforcez votre motivation à arrêter de fumer. N’hésitez pas à utiliser des souvenirs vifs avec une forte empreinte sensorielle (par exemple, un jour où l’odeur du tabac froid vous a écoeuré(e)) afin de créer un ancrage dans votre esprit.
04 – Qu’est-ce que la cigarette m’empêche de faire ?
Quand on cherche à se libérer d’une dépendance, la frustration est un obstacle. On pense à tout ce que la cigarette peut apparemment nous apporter (un plaisir fugace), ce qui renforce la tentation. Alors pourquoi ne pas renverser cette logique et utiliser la frustration à votre avantage ? Pour ce faire, réfléchissez à tout ce que la cigarette vous empêche de faire à court et moyen-long terme, et notez ces frustrations quelque part. Il peut s’agir de choses simples et immédiates, comme le fait de ne pas profiter pleinement du goût des aliments, ou de déranger en société avec la fumée. Pensez aussi aux conséquences plus durables, comme le fait de renoncer à une belle peau, ainsi qu’au plaisir pris lors d’activités sportives qui demandent un bon souffle (randonnée, sorties à vélo…).


05 – Qu’est-ce qui m’empêche d’arrêter de fumer ?
Enfin, même si cela n’est pas toujours facile, il est important de connaître vos freins à l’arrêt du tabac. Plus ces obstacles sont clairs dans votre esprit, plus vous y serez préparé(e) et plus vous pourrez réfléchir à des moyens de les surmonter. Pour certains, arrêter de fumer est difficile à cause de l’entourage, composé quasi exclusivement de fumeurs. Pour d’autres, c’est le stress professionnel ou personnel qui rend difficile tout effort de volonté prolongé. Enfin, certaines personnes craignent d’avoir des fringales et de prendre du poids en réaction au manque.
La bonne nouvelle, c’est qu’aucun de ces obstacles n’est insurmontable.
En effet, même une faible motivation peut être renforcée, par exemple en notant vos objectifs sur le papier ou en informant votre entourage de votre objectif. Aussi, rien ne vous oblige à arrêter de fumer sans aucune aide. Pour rendre le sevrage moins pénible, vous pouvez notamment opter pour une solution douce mais efficace, comme la méthode Ciggy Free. Inspirée de la luxopuncture, cette méthode non invasive permet un sevrage en douceur, grâce à une action globale sur le système nerveux ; elle offre une sérénité précieuse aux personnes motivées mais sujettes au stress, à l’anxiété et aux compulsions.